Le 9 Novembre dernier à l’Astronef, était diffusé “Mamie 44”, le documentaire photo sonore de Lucie Dèche. Ce documentaire aborde la problématique liée aux tabous familiaux et comment les secrets ont un impact sur les générations futures. Pour relire l’interview de Lucie, c’est ici : Jeudi 9 novembre 2023, 20h30 à l’Astronef, Lucie Dèche présentera son film documentaire « Mamie 44 » – Chercheurs D’Autres (chercheursdautres.com)
On vous propose un petit retour du film auprès de ceux qui ont participé à la soirée.
La soirée a donc été suivie d’un temps d’échange. Le film a beaucoup plu. Ils ont trouvé intéressant le thème abordé particulièrement le dilemme du père de Lucie, partagé entre le désir de connaître la vérité sur ce qui s’était passé tout en continuant à aimer son père. “C’est dur de dire que son père est un salaud quand tu ne l’as pas connu”.
Lucie aborde le fait que cette histoire, même si elle n’était pas la principale concernée, avait été l’une des histoires centrales de son existence. Elle s’est imaginée des histoires avec les bribes d’informations qu’elle avait, croyant d’abord faire partie d’une famille juive. La réalité a été choquante. Pour Lucie, il a été nécessaire de surpasser cette notion du bon ou du mauvais.
Au-delà de la binarité entre le bien et le mal auquel on peut réduire ce pan de l’Histoire, il a été soulevé l’importance de traiter ces non-dits.
La question des anciens manuels d’histoire écrits a également été abordée puisqu’ils n’étaient pas en phase avec la réalité.
Selon les spectateurs, le film a une réelle poésie et est empreint de symboles. La pudeur a contribué à cette poésie. La caméra s’est concentrée sur le travail du père, un travail dur qui est celui de la terre et qui abîme les hommes.
Elle s’est également concentrée sur ces paysages agricoles, de campagne, auxquels certains se sont projetés, se rappelant leurs grands-parents, ces personnes de la terre au travail besogneux.
‘Ce film est saisissant.’ Il est empreint de symboles, comme ce raisin qui coule et qui rappelle ce sang versé, ce passé historique violent et barbare.
Ce poisson injustement prisonnier des mains de ces enfants et cette jeunesse qui apparaît à l’écran symbole de la nouvelle génération. ‘Ce film est organique.’ On ressent plein de sensations au contact de ces images, de ces différents sons.
En résumé, ce film a captivé le public par sa poésie, ses métaphores visuelles explorant ce tabou familial et soulevant la nécessité de traiter les non-dits, tout en offrant une expérience visuelle et émotionnelle saisissante.
Par Sabrina Lorenzini, chargée de communication
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