Réalisé par Nicolas Pradal. Merci à la Collectivité Territoriale de Guyane et au Climate Chance pour leur soutien financier.
Le rapport entre les générations actuelles ou futures et l’écologie se voit de différentes manières. Voici un poème que notre amie Sylvana Opoya, une amérindienne Wayana de Guyane, a dit au cours du Climat Chance (un rendez-vous des acteurs non étatiques du climat) en novembre 2016 à Nantes. Par ses mots et son émotion elle raconte ses espoirs, pointe du doigt les embûches qu’auront à surmonter les jeunes amérindiens…
Dans ses paroles on entend que la relation est étroite, cruciale même, entre l’Homme et la Terre.
Ce poème fait résonner la pertinence des interrogations contemporaines et des engagements individuels. Pour comprendre notre relation à la nature, encourager la sauvegarde de la diversité culturelle ou encore, protéger les patrimoines culturels matériels et immatériels.
Et c’est ce sur quoi nous travaillons depuis huit ans, en menant des formations à la médiation interculturelle ou au cinéma pour les jeunes du Haut-Maroni, en montrant des œuvres (expositions photos, documentaires, …) ici en France hexagonale et ailleurs, qui servent de support aux discussions sur l’interculturalité, les croyances et la place de l’individu dans sa communauté. Des solutions existent et nous pouvons remarquer que ces sujets ont progressivement pris leur place dans les instances citoyennes, localement et à l’échelle internationale.
Relayez cette vidéo, s’il vous plaît, pour accompagner dans leurs efforts toutes les personnes qui ont à cœur de trouver des solutions collectives à ces défis : déforestation des forêts tropicales, orpaillage illégal, accès à la justice, aux droits, et libertés fondamentales pour tous les Hommes, où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent…