Chers amis et collègues,
Une communication y sera réalisé par MM. Crochet, Duin, et Pradal. Avec la présence notable de M. Selvini, co-réalisateur d’Anuktatop et de Sukuhela Holtz-Mekwanali
Depuis l’émergence d’un travail collaboratif de création cinématographique avec les amérindiens Wayana de Guyane française, il semblerait que le média audiovisuel prenne une nouvelle place. Tandis que les jeunes générations montrent un véritable intérêt à s’impliquer dans des projets filmiques, la plupart des films réalisés sur le territoire s’intéressent à l’histoire Wayana.
La multiplication de projets vidéos ces quinze dernières années, parfois sollicités par les Wayana eux-mêmes, nous interroge sur la question des modalités de la transmission inter-générationnelle et du remplacement par la vidéo de la narration des histoires, des légendes, et des mythes traditionnels.
Au travers du média audiovisuel pourrait se jouer un enjeu majeur : la survie de la culture Wayana, qui s’adapte à la modernisation en tentant de s’approprier ces outils. Cela implique un travail commun entre autochtones et personnes extérieures.
Pour réfléchir et affiner ce travail collectif, nous abordons la modélisation d’un processus participatif de création cinématographique en milieu autochtone à partir de l’expérience conduite par l’association “Chercheurs d’Autres” sur le long-métrage (documentaire/fiction) “ANUKTATOP: la métamorphose”.
Afin d’apprécier le niveau d’implication des différents acteurs, nous proposons une échelle de six catégories qui permet d’apprécier le degré de participation des amérindiens dans un projet filmé sur place.
Il est ainsi essentiel pour nous d’ouvrir une réflexion sur la gestion de l’espace de création du film (de l’écriture au montage), avec tous les questionnements éthiques que cela soulève.
works of art.
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Good morning,
Excuse us for being late.
Thank you so much!
Have a nice day.
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